Internet et Opinion(s) a deux ans aujourd’hui ! Petite larme en relisant le tout premier billet…
Pour fêter ça, voici republiée « what the F**K is Social Media, 1 year after? », présentation trouvée chez un ami-de-blog-depuis-plus-encore-plus-longtemps-que-deux-ans, et qui ne doit pas être très loin d’être la présentation de référence pour les webévangélistes que nous sommes.
Comme vous le savez ou comme vous l’aurez compris, cette présentation « One Year Later » fait suite à l’originale qui avait déjà bien fait le tour des blogs espaces web et marketing et qui était déjà l’oeuvre de Brand Inflitration.
A vrai dire je trouve la nouvelle version assez supérieure à la première. L’exercice de comparaison est intéressant :
– Les données statistiques de la partie « Why Care? » me convainquent davantage dans la dernière version. Pas seulement parce que les chiffres ont évolué en un an, mais aussi parce que l’ancienne version comporte un certain nombre de données qui ne signifient pas grand-chose : 73% lisent des blogs, 39% sont abonnés à des flux RSS, 83% regardent des vidéos… sans compter que Second Life faisait partie de l’argumentation 😉
– L’ancienne version verse davantage dans la justification et un certain nombre d’arguments sont contestables : « people talk about your brand, right now » – ben non, pas forcément. Et même si c’est le cas ça ne dit pas quel est le pouvoir d’influence du web…
– La nouvelle version comporte cette partie beaucoup plus pédagogique qui montre que tout est dans les médias sociaux : RP, service conso, fidélisation, collaboration, réseautage, thought leadership (jamais su comment on disait ça en français) et acquisition. Pédagogique aussi, l’idée qu’il faut penser « conversations et non campagnes ».
– L’ancienne version attaque plus frontalement le marketing traditionnel. Or c’est quand même là que réside le fond du problème et que les médias sociaux n’ont pas tout démontré : ce n’est pas parce que je parle avec des influenceurs online que le buzz se répand ou que le monde entier va être convaincu que mon produit est formidable.
De ce point de vue je reste fortement interpellé par les travaux de Duncan Watts qui montre que l’imprédictibilité des phénomènes viraux est telle que le meilleur moyen de générer de la viralité reste… le marketing de masse. Ca fait longtemps que je n’ai plus rien vu sur Duncan Watts, ses travaux et son approche… il serait temps d’en rediscuter !